mercredi 24 octobre 2018

Being Your Ease, avec Edith Paul





Edith Paul a initié une nouvelle série de vidéos sur You Tube - cinq pour l'instant. A ne pas manquer.

Non plus que sa série de Capsules, dont je n'ai vu que le 115° numéro !

Yeah, et comment cela devient mieux que cela encore ?

mardi 20 février 2018

Oaths and pledges, binding contracts, and so on….


I sense that I've been unconsciously dwelling on this issue of oaths and pledges, whether they be to a nation, an institution or to a person, for some time. Be it loyalty, allegiance, or whatever.

While searching the web about this topic,  I've come across that very interesting video about 'Les serments de Strasbourg' by Claude Hagège, the famous French linguist.



Obviously, the whole series of videos should be watched!

samedi 17 février 2018

Tolkien's Middle Earth Peoples



While reading my TTTE Class book, I felt connected to the energy of the Elves and Hobbits. The same energy as that of nature's entities: elves, dwarves, hobbits. Not that of trolls, goblins, or orcs though. 
Most interested by the Fallohides.


 Definitely struck by their reputation as 'speakers' because of their gift for language (and singing ?!), and their adventurous spirit, in contrast with the other Hobbit types. As well as by their friendly behavior towards the Elves, their love of trees and the joyful ease they felt in woodland. 

mercredi 14 février 2018

Taking it in my stride




As I was emerging from sleep this morning, I distinctly heard the word Walhalla. 
I followed the lead. And came across the Walkyries. Corpse goddesses, in the shape of carrion-eating ravens or carrion-crows, and riding wolves on the battlefields. Also seeresses. 
Wow. 

The Walhalla, as defined by the CNTRL

Séjour éternel d'Odin où les guerriers tués au combat ou lors d'une action héroïque continuent de jour à mener des combats sans mort ni blessure et de nuit à s'adonner à des festins et beuveries d'hydromel servis par les Walkyries dans les crânes de leurs ennemis. 

Encapsulates it all. Attractions and rejections. The good and the bad. Wolves, crows and ravens, the sky, woods and forests, flesh and blood, offals or giblets and bones, riding with no boundaries, fighting and torturing, Scotland and Scandinavian countries, and so much else. 

But not only. I also came across Wilhelm Herschel, a famous astronomer who lived in the 18th century. Born and raised in Germany, he later migrated to England. Again, wow. 

What else is possible?

mardi 13 février 2018

Back on track, or not....

Had completely forgotten about this Of Note blog. Found it across my track again, thanks to Melissa Pritchard's blogposts. How does it get better than that?

So I guess that I'm going to use it to keep track of my day-to-day progress, my insights and epiphanies, whether they be linked to cycling, road or trail riding, books, films, Access Consciousness or whatever!

And to start with, this awesome series of videos of Aurelien Barrau, explaining the Universe to students at Grenoble university. I've come upon it after listening to Mille Fois Touta mesmerizing radio show on France-Culture, and have started following the lead despite my previous aversion to everything that came close to physics, sciences, the universe and the cosmos.  What else is possible?


lundi 21 juillet 2014

Deux jours, une nuit

Vu en mai, alors qu'il sortait à Cannes.
Splendide moment de cinéma, qui nous est offert par les frères Dardenne.

Marion Cotillard a été dirigée et filmée à merveille, et donne une profondeur bouleversante à son personnage d'ouvrière, Sandra. La caméra ne la lâche jamais et s'accroche au moindre changement de son visage,  au moindre changement de posture - le langage du corps est épié, traqué dans ses inflexions les plus fugaces, et retranscrit à l'écran afin que nous en saisissions toute sa beauté douloureuse, toute sa force d'expression.
Sandra, victime du diktat économique et social de notre époque, répète à l'envie les mêmes mots, les mêmes phrases simples vidées de leur affect, auprès de chacun de ses collègues de travail, afin de les convaincre de revenir sur leur vote et donc de renoncer à la prime promise par la direction s'ils cautionnent son licenciement. Les mots de Sandra, pour dire son malheur devenu trop lourd à porter, sont devenus routiniers, moutonniers, exsangues de toute énergie ou révolte. Dépourvus de toute expression, de toute intonation marquée,  ils ne disent qu'une chose, sa honte de devoir venir quémander, d'être réduite au rôle d'intruse, de mendiante, et de placer ses camarades devant un dilemme. Seul son corps, ses silences, disent le surgissement de la joie, de l'espoir ou la douleur, l'anéantissement de son être qui la font se recroqueviller, se bourrer d'antidépresseurs, au gré des réactions de ses collègues.
Pas de grand discours,  des mots identiques utilisés en guise d'argument par ceux de ses camarades qui ne peuvent se résoudre à abandonner la prime. Là aussi les regards, les silences, les éclats de voix, ou les coups, racontent tout de l'assujettissement des salariés modestes (et des autres, bien sûr !).
Le portrait de notre société, en miroir, est brossé avec une justesse qui fait mouche. Le constat n'est guère plaisant, et 'ce grand corps malade' est étalé par touches fines, sans recours à des effets grandiloquents de la caméra, du scénario ou des dialogues. Et l'enfermement dans lequel Sandra se retrouve, cette oppression sociale et économique qui la victimise, la rend incapable de respirer, l'étouffe littéralement - elle a le statut de la victime sacrificielle, happent le spectateur  et le placent en communion avec le désespoir et la tentation de l'inertie ressentis par Sandra. A quoi bon lutter ?
La réussite des cinéastes est d'autant plus remarquable qu'ils nous amènent à reprendre espoir, à éprouver l'envie farouche de nous lever et lutter, de ne pas nous avouer vaincus, au nom de notre dignité d'homme, et aussi parce que l'amitié et l'amour sont des pépites qu'il ne faut jamais renoncer à débusquer dans le méandre des affaires humaines, devenues otages des affaires économiques.
Et cette fierté retrouvée est celle de Sandra, de son mari, de ses collègues qui ont accepté de se mettre en danger pour la soutenir - en vain d'ailleurs, mais ceci est une autre histoire. Le principal est l'attitude, pas ce que l'on gagne ou perd.

A lire :   Article critique sur Inrocks.

mercredi 9 octobre 2013

Sublime 'In the Mood for Love"

"In the Mood for Love" de Wong Kar Wai, cinéaste Hongkongais (2000)


Une splendeur,  ce film empreint de poésie cinématographique, du grand art.
Merveilleusement servi par ce morceau musical de Shigeru Umebayashi, le thème de Yumeji.
J'y reviens encore et encore ; jamais je ne me lasse.

Article critique de Louis Guichard : l'essentiel y est dit.